La Yiddishe mama
Tendre force de la nature
La Yiddishe mama
C’est de l’amour à l’état pur
Prête pour ses enfants
A faire bien des sacrifices
Veillant, bon an, mal an
Sur leurs chagrins, sur leurs caprices
Aussi Forte face aux drames
Mais très faible avec ses petits
Dans l’eau ou les flammes
Pour eux elle jouerait sa vie
Ah mon Dieu qu’aurais-je fait de bien dis-moi
Sans la chaleur, sans la forte foi en moi
Sans l’amour de ma Yiddishe mama Mama
La Yiddishe mama
Gardienne de la tradition
La Yiddishe mama
C’est le trésor de la maison
Dès notre premier cri
Elle organise, elle décide
Tout au long de sa vie
Elle nous couve mais nous guide
Aussi Elle est la lumière
Qui luit quand on se sent perdu
Elle est la prière
Que l’on dit quand elle n’est plus
Moi je sais que jusqu’à la fin de mes jours
Je garderai gravé en moi pour toujours
Tout l’amour de ma Yiddishe mama Mama
Charles Aznavour scelse di cantare “La Yiddishe Mama”, canzone scritta da Lew Pollack e Jack Yellen e portata al successo da Sophie Tucker, nel 1065 dopo la morte della madre Knar all’aeroporto di Mosca, durante il viaggio di ritorno dall’Armenia in Francia.
Knar e il marito Mischa, pur ben consapevoli del pericolo, avevano, durante l’occupazione nazista della Francia, nascosto e salvato nel loro piccolo appartamento di Parigi, alcuni ebrei. In realtà Knar, adorata dai figli Charles e Aïda, non era ebrea ma armena, tuttavia per il cantante erano uguali il dolore e la disgrazia che avevano colpito i due popoli. E senza lo sterminio degli armeni non ci sarebbe stata la persecuzione degli ebrei: per Aznavour i tedeschi hanno imparato dai loro predecessori, i turchi: “Chi parla ancora dello sterminio degli armeni?” aveva detto Hitler.
Molti non sono d’accordo nel considerare genocidio quello degli armeni ma per Yaïr Auron, autore di “Sauveurs et combattants”, impegnato nella ricerca dei”salvatori”, delle persone che ne hanno salvate altre durante massacri, pulizie etniche, omicidi di massa, di qualunque nazionalità esse siano, è essenziale che la storia della famiglia Aznavourian e del gruppo Manouchian venga conosciuta in Israele e nel mondo.
Ce qui caractérisait Mischa et Knar, les parents, (peut-être davantage Mischa, rescapé de génocide et orphelin), c’était leur joie de vivre, leur optimisme, et l’amour des êtres: un humanisme pur. Mischa et Knar se sont engagés presque spontanément dans des actes de secours et d’hebergement.
Ils étaient sans aucun doute conscients de l’importance du danger. Mais Charles, aussi bien qu’Aïda, témoignent qu’ils se sont toujours abstenus de parler du danger permanent qu’ils avaient couru pendant quatre années…
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Yaïr Auron, Sauveurs et combattants. La famille Aznavour e l’Affiche rouge